Chère Lydia Fedorovna,
Tous vos amis unissent aujourd’hui leurs pensées, qui s’élèvent vers vous.
Vous auriez ce jour 77 ans.
Et vous nous manquez.
Nous poursuivons, pour vous comme pour nous tous, l’action dont vous aviez si bien tracé le chemin, permettant de redonner à votre chère cathédrale Saint-Nicolas la paix des âmes. Nous y parviendrons. Et cette victoire sera la votre.
Car cette association dont vous n’avez pas vu la naissance, car emportée juste avant par la tourmente d’une lutte à laquelle vous aviez consacré toute votre énergie, - et bien elle demeure la votre. C’est la raison pour laquelle nous sommes tous soudés autour de vous, effaçant nos différences, associant nos compétences, délaissant nos insignifiantes ambitions, abandonnant nos petites rancœurs sans lendemain.
C’est ainsi que nous gagnerons une victoire, la votre, qui alors sera également celle de tous : Le droit de nous sentir chez nous, dans la maison de prières qui nous aide à parcourir, sans trébucher, le chemin de notre vie.
Merci, chère Lydia Fedorovna.
Lydia Fedorovna aurait eu effectivement 77 ans.
RépondreSupprimerMémoire éternelle (Vetchnaya pamiat)!
Nous avons commencé ensemble le combat. Bien que nous avions quelques conceptions différentes, le combat était commun. Elle n'a jamais acceptée son excommunication; elle a très mal digérée les paroles du recteur désigné lors d'une réunion du Conseil d'Administration où elle aurait été traitée de pro communiste...
J'avais une autre conception du combat, qui se reposait sur la fin du bail emphytéotique et la reconnaissance de la propriété à la Fédération de Russie. Mais le but était le même: le départ du "staf" actuel.
Chers amis nos Saints protecteurs nous ont indiqué le chemin de la victoire... Prions encore plus pour qu'ils nous guident vers la victoire finale et là, Lydia Fedorovna retrouvera son sourire et n'hésitera pas à lever son verre pour fêter cette victoire qu'elle ne puis suivre sur terre, mais, j'en suis sur, qu'elle n'en rate pas une miette depuis là où elle se trouve.
Ivan Serguéevitch