dimanche 8 janvier 2012

NICE: Les Russes raniment la flamme et la foi de Noël. Monde, jeunesse et souffle de renouveau dans la cathédrale Saint-Nicolas


Nouvel archiprêtre et renouveau de la cathédrale Saint-Nicolas, au service de fidèles revenant vers l'Eglise.

Laurent Carré, "Nice Matin"

Monde, jeunesse et souffle de renouveau dans la cathédrale Saint-Nicolas

Hier c'était Noël. Noël russe. Noël illuminant deux messes célébrées, le matin, puis l'après-midi, en la cathédrale Saint-Nicolas du boulevard Tzaréwitch, par l'archiprêtre Nicolas Ozoline, nouveau recteur de cette église dépendant désormais du patriarcat de Moscou et du diocèse de Chersonese. Premiers rassemblements d'importance après les tribulations juridico-administratives autour de l'appartenance de l'édifice cultuel.
Deux heures de prière, de chants, de lecture, d'homélie. Deux heures de paix dans une cathédrale fleurie et bondée. Beaucoup de jeunes, beaucoup d'enfants. Tous debout. Attendant patiemment pour se confesser. Allumant des cierges filiformes. S'embrassant. Se délivrant, à voix basse, des messages de lumière. « Les choses se sont normalisées et l'Église a repris sa place, ses origines,- explique Oleg Ionnikoff. Le sentiment de devoir aller à la messe pour les fêtes de Noël est très fort. Les Russes reviennent vers l'Église grâce à la reprise de la liberté de culte. » Une liberté dans un site où les choses sont claires, à présent.

« Qu'un seul Dieu »

Comment le ressentent les fidèles ? « Cela dépend, - répond Jean Kourdukoff. Il y a eu, dans cette aventure, des fidèles actifs, dont j'ai été, et d'autres qui n'ont rien fait et qui viennent aujourd'hui, tout simplement. Je me suis battu pour que justice soit rendue. À partir du moment, où la Russie a gagné son procès, cela me satisfait. Vous voyez l'affluence aujourd'hui. Le fait de changer de patriarcat n'a pas entamé la fidélité des croyants. Bien au contraire… »

Des croyants portant le bonheur sur leur visage. « Il y a une grande joie, une grande sérénité, sans la moindre animosité pour tout ce qui s'est passé, - confirme Vasilissa Fissot. C'était des histoires de… clochers ! Ce qui nous anime à présent, c'est l'espoir de renouveau et de continuité dans la vie de la communauté, en prenant en compte tout le monde. Les Russes présents à Nice depuis très longtemps, comme ceux qui viennent de s'y installer. » Et cette douce personne de conclure : « Après tout, il n'y a qu'un seul Dieu. »
Pour ce Dieu, les Russes se signent à l'envers des catholiques. Ils finissent par le cœur…

Nice Matin

Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 8 Janvier 2012

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